December 01, 2024
[english]
A little breath of something other than the familiar with our second spotlight of the week, Brazilian Rogê's new album, “Curyman II” (Diamond West Records, Modulor).
As we're used to moving in the margins, we're always delighted when music succeeds in combining authenticity, sophistication and accessibility ... Already featured here in 2023, this formidable musician now based in California returns to give a follow-up to his “Curyman”, and the result is stunning in every way ... Back with virtually the same team, including celebrated arranger Arthur Verocai, Rogê follows in the lush footsteps of other Brazilian music greats before him ... There's no austerity here: it sways, it gushes, it falls, it bounces, it stretches, it dreams, it rises, it reinvents itself, in short, it lives... But there's never any overacting, just genes expressing themselves and talent making an impression... And it's as silky as it is intoxicating, and it feels good, it feels good ... We have no hesitation in putting this “Curyman II” on a prescription for this sick world ... Enjoy !
(Automatic translation from a text written in french)
[français]
Un peu de respiration autant autre que familière avec notre deuxième spot de la semaine, le nouvel album du brésilien Rogê, "Curyman II" (Diamond West, Modulor).
Ayant plutôt pour notre part l'habitude d'évoluer dans les marges, cela nous met toujours en joie lorsqu'une musique réussit à lier authenticité, sophistication et accessibilité ... Déjà mis ici en lumière en 2023, ce formidable musicien aujourd'hui installé en Californie revient donc pour donner une suite à son "Curyman", et le résultat est en tous points épatant ... Reparti avec quasiment la même équipe, dont le célèbre arrangeur Arthur Verocai, Rogê met plus que jamais ses pas dans le luxuriant chemin emprunté par d'autres grands de la musique brésilienne avant lui ... Ici, pas d'austérité, ça tangue, ça jaillit, ça tombe, ça rebondit, ça s'allonge, ça rêve, ça se relève, ça se réinvente, bref, ça vit ... Mais sans qu'il y ait jamais de surjeu, juste des gênes qui s'expriment et du talent qui imprime ... Et c'est aussi soyeux qu'enivrant, et ça fait du bien, ça fait du bien ... Nous poserons donc sans hésitation ce "Curyman II" sur une ordonnance à destination de ce monde malade ... Enjoy !
