April 18, 2025
[english]
This new Beirut album, “A Study Of Losses” (Pompeï Records, Boogie Drugstore), is a nice surprise.
Initially commissioned by a Swedish circus, then a free interpretation of a German novel, this album is 100% Beirut, and the best Beirut ... Definitely, a certain lightness is the best ally of this ageless music, having emerged from depths as proven as they are floating ... Yet another demonstration of the benefits of the framework for exploring one's own freedom, this album alternates instrumentals and songs in rather short formats, and a rediscovered unity hangs over these 18 tracks to restore all its humble grandeur to this music so singular ... On the main theme of disappearance, Zach Condon rewrites a world, between cruel lucidity and the beauty of gesture ... No offerings here to the most mainstream fringe of his audience, and no grist for the mill for those who have always dreamed of associating Beirut with “progressive music”, no, here we're dealing with a musician who is oh so precious, happy to return to lighter chains, to move at his own pace in an environment that is never comfortable, but where each advance can also generate hope ... Beirut's finest album since ... a very long time ... Enjoy !
(Automatic translation from a text written in french)
[français]
Très belle est la surprise que ce nouvel album de Beirut, "A Study Of Losses" (Pompeï Records, Boogie Drugstore) !
Commande de la part d'un cirque suédois au départ, interprétation libre d'un roman allemand par la suite, cet album est pourtant du 100% Beirut, et du meilleur Beirut ... Définitivement, une certaine légèreté est la meilleure alliée de cette musique sans âge, ayant surgi de profondeurs aussi avérées que flottantes ... Nouvelle démonstration donc des bienfaits du cadre pour explorer sa propre liberté, cet album alterne instrumentaux et chansons dans des formats plutôt courts, et une unité retrouvée survole ces 18 titres pour redonner toute son humble grandeur à cette musique si singulière ... Sur le thème principal de la disparition, Zach Condon réécrit un monde, entre cruelle lucidité et beauté du geste ... Pas d'offrandes ici à la frange la plus mainstream de son public, et pas de grains à moudre non plus à ceux qui ont toujours rêvé d'associer Beirut avec "musique progressive", non, ici nous avons juste affaire à un musicien ô combien précieux, heureux de regoûter à des chaines de moindre poids, pour se mouvoir à son rythme dans un environnement jamais confortable, mais où chaque avancée peut-être aussi génératrice d'espoir ... Le plus bel album de Beirut depuis ... Très longtemps ... Enjoy !
